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Ce blog se propose de faire découvrir quelques films muets
moins connus depuis les débuts du cinéma jusqu'en 1930 environ (à ce jour plus de 1'000 films, serials et shorts ...) ainsi que quelques films sonores. Le but était de lister 1'000 films incluant un descriptif ainsi qu'un commentaire écrit sans prétention. C'est chose faite depuis la fin janvier 2022 !

Déclencheur de ce blog, le premier message daté du 09.06.2010 :
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lundi 27 mai 2013

Smouldering Fires - Clarence Brown - 1925




Pauline Frederick ...
Jane Vale
Laura La Plante ...
Dorothy Vale
Malcolm McGregor ...
Robert Elliott
Tully Marshall ...
Scotty
Wanda Hawley ...
Lucy
Helen Lynch ...
Kate Brown
George Cooper ...
Mugsy
Bert Roach ...
Member of the Committee
Billy Gould ...
Member of the Committee
Rolfe Sedan ...
Member of the Committee
Jack McDonald ...
Member of the Committee
William Orlamond ...
Member of the Committee
Bobby Mack ...
Member of the Committee (as Robert Mack)
Frank Newburg ...
Member of the Committee

90 minutes

L'entreprise de confection Vale tourne à plein pot grâce à Jane, une femme d'un certain âge qui la dirige d'une main de fer et se donne toute entière à son travail. Au Conseil son avis fait loi et personne n'ose la contrer. Les employés qui osent dire ce qu'ils pensent sont renvoyés sans plus de façon.
Un jour la motion présentée par Robert Elliott est refusée. Celui-ci contrôleur à l'usine se montre outré et demande à rencontrer Jane qui manque le faire virer par son bras droit, Scotty.
Mais elle change d'avis face à ce jeune homme ambitieux qui lui dit sans ambages ce qu'il pense. Petit à petit elle accorde sa confiance à Bobby qui devient cadre à la direction. Bientôt elle ne peut plus se passer de son avis et tombe amoureuse du jeune homme. Un jour elle le surprend qui prend sa défense en boxant un employé et en lui interdisant de parler ainsi de sa "future femme". Le coeur reconnaissant elle lui avoue alors être heureuse de l'avoir appris de cette façon et les deux planifient leur mariage malgré les commérages. Peu avant la cérémonie Dorothy, la petite soeur de Jane revient au bercail. Très méfiante elle refuse d'accorder son amitié à Bobby. Toutefois les deux jeunes gens finissent par tomber amoureux l'un de l'autre et ont bien de la peine à cacher leurs sentiments ...

 


Une histoire bien montée. Jane est amoureuse de Bobby cela ne fait pas l'ombre d'un doute. Bobby est plus difficile à cerner. On le soupçonne quelque temps d'avoir manigancé pour se retrouver à la direction. D'ailleurs Scotty ne se trompe probablement pas lorsqu'il indique comme motif de licenciement "Trop ambitieux" avant que le billet ne soit détruit par Jane. On se rassure lorsque Bobby, bien qu'amoureux de Dorothy prend son rôle de marié à coeur. Toutefois on a mal au coeur pour Jane qui comprend petit à petit que l'amour de Bobby n'est de loin pas aussi grand que celui qu'elle éprouve pour lui. Dorothy quant à elle aime Bobby et le cache de son mieux à sa soeur pour ne pas lui faire de la peine.
D'un point de vue physique la différence d'âge entre les deux protagonistes n'est pas franchement flagrante. Pauline Frederick a 42 ans Malcolm McGregor 33 ans (et Laura La Plante 21 ans). 9 ans de différence entre Jane et Bobby, ce n'est pourtant pas énorme ! (par contre 21 ans entre Jane et Dorothy). 
Les commérages vont bon train, les gaffeurs pensent que Jane est la mère de Bobby par exemple. Par petites touches tout en finesse le réalisateur nous fait comprendre la douleur de Jane, une femme droite qui va sacrifier son amour lorsqu'elle comprendra qu'il n'est pas partagé.
La scène finale est touchante. Seule la courageuse Jane pouvait trouver une sortie pareille. Le seul admis à comprendre est le vieil et fidèle ami, Scotty.
Une bien belle performance de Pauline Frederick.


lundi 27 août 2012

Girl of Gold (The) - John Ince - 1925


Florence Vidor ...
Helen Merrimore
Malcolm McGregor ...
Schuyler Livingstone
Alan Roscoe ...
Ned Loring
Bessie Eyton ...
Ada Tremaine
Claire Du Brey ...
Edith Loring
Charles K. French ...
Lucius Merrimore (as Charles French)

60 minutes environ

Lucius Merrimore (French) est un homme riche. Il possède des mines mais son principal trésor est sa fille Helen (Vidor). Tous deux se rendent à New York où Merrimore fait des ravages. Sa fille par contre est malheureuse car elle n'est pas appréciée pour elle même mais pour sa fortune. Triste, elle téléphone un jour à son père qui lâche son conseil d'administration pour la rejoindre en vitesse à la maison. En chemin le chauffeur manque tuer un enfant sur la route et provoque l'embardée d'une voiture venant d'en face. A son bord se trouve Schuyler Livingstone (McGregor) un jeune homme qui charme Merrimore par ses bonnes manières et sa gentillesse. A la maison Schuyler lui présente sa soeur, Ada Tremaine (Eyton) maman d'un petit Sonny handicapé. Comme Merrimore s'interroge sur les meubles sur le point d'être vendus aux enchères, Schuyler lui avoue avoir été ruiné par un certain Merrimore. Celui-ci se présente alors et décide de lui proposer une affaire : Un chèque de 100'000 dollars lui sera remis si sa fille Helen lui propose de l'épouser. Le jeune homme refuse mais sa soeur le pousse à accepter afin de financer l'opération qui permettra à Sonny de remarcher.
Chez Ned (Roscoe) et Edith Loring (Du Brey), Helen se fait passer pour Helen Wheeler, une parente pauvre afin d'éviter les chasseurs de dots. De même invité, Schuyler fait la connaissance d'Helen et c'est le coup de foudre au premier regard, si bien que Schuyler décide de retourner le chèque à Merrimore pour rompre l''arrangement.  Mais sa soeur ne l'entend pas de cette oreille et détruit la missive tout en annonçant à Helen que son frère va annoncer ses fiançailles avec une riche héritière ...



Le scénario de ce film est un peu simplet mais l'histoire est plutôt sympathique, quelques réparties sont même assez amusantes. L'histoire se complique un peu avec une Edith Loring qui tente de remettre la main sur son ancien flirt en la personne de Schuyler rendant au passage furieux son mari Ned (Les scènes les incluant sont moins sirupeuses et Roscoe excelle dans ce type de rôle). La soeur ne pense qu'à ses intérêts et à ceux de son fils (un mari/père inexistant ?), le père Merrimore tente d'acheter le bonheur de sa fille tout en se montrant sous les traits d'un homme affable, ce qu'il n'est certainement vraisemblablement pas vraiment. Quant à Schuyler il incarne un jeune homme sans trop de caractère mais d'une (trop ?) grande gentillesse. Florence Vidor est charmante dans ce rôle de fille en or.


lundi 18 juin 2012

Lady of the Night - Monta Bell - 1925



Norma Shearer ...
Molly Helmer / Florence Banning

Malcolm McGregor ...
David Page (as Malcolm Mac Gregor)

Dale Fuller ...
Miss Carr - Florence's Aunt

George K. Arthur ...
'Chunky' Dunn

Fred Esmelton ...
Judge Banning

Lew Harvey ...
Chris Helmer - Molly's Father

Gwen Lee ...
Molly's Friend

Betty Morrissey ...
Gertie - Molly's Other Friend (as Betty Morrisey)

64 minutes

Un policier attend sur le palier d'une maison d'habitation, un homme menotté fait ses adieux à sa femme qui tient un nouveau né entre ses bras. Le policier l'emmène et le juge Banning le condamne à passer les 20 prochaines années dans un pénitencier. Alors qu'il est embarqué dans la fourgonnette qui l'emportera purger sa peine, Chris Helmer se retourne et interpelle le juge qui parle avec sa femme et sa fille en lui disant que "Si sa fille n'aura pas de souci, mais qu'en sera-il de la sienne qui n'aura pas de père pendant toute sa jeunesse" ?

18 ans plus tard on assiste à la sortie d'un pensionnat pour jeunes filles huppé de Florence Banning (Norma Schaerer), accompagnée de sa tante et de son père, bien entourée et surtout bien protégée. D'une maison de correction sort au même moment Molly Helmer (Schaerer), la fille du condamné maintenant orpheline. Molly sort avec Chunky (Arthur) un jeune homme avec lequel elle se rend souvent danser et qui ferait n'importe quoi pour lui plaire. Un soir elle fait la connaissance de l'un de ses amis, David Page (McGregor) dont elle tombe aussitôt amoureuse. David invente un moyen de percer les coffres forts avec facilité et Molly lui conseille d'essayer de la vendre du côté des banques. C'est le succès, les banquiers sont enthousiastes menés par Banning qui leur tient lieu de conseiller lui achètent son brevet. En sortant David fait la connaissance de Florence, la fille de Banning dont il tombe très amoureux. Une romance débute entre les jeunes gens et Molly se sent terriblement triste, sous les yeux non moins tristes de Chunky qui ne désespère pas de l'épouser un jour ....


C'est l'histoire d'une jeune fille aimée par un jeune homme qui aime un autre jeune homme qui lui aime une autre jeune fille. 
L'histoire débute de façon très captivante et originale, dans des tons bleutés la caméra se rapproche d'un policeman assis qui regarde à l'intérieur d'un petit appartement par la porte ouverte. On se demande aussitôt qu'est-ce qu'il peut bien attendre et la caméra continue de glisser de son visage jusqu'à l'intérieur de la pièce où une jeune femme est alitée avec un bébé. On recule un peu pour voir qu'un homme se tient au pied du lit et qu'il regarde sa femme avec intensité. Les petits doigts du bébé tiennent les menottes qui emprisonnent les deux mains de son père. On ne saura jamais ce que cet homme a fait, mais on ne peut s'empêcher d'imaginer qu'il a été poussé à commettre un acte répréhensible par la force des choses, et non par malhonnêteté foncière. Qu'importe, le monde des deux jeunes filles est évidemment bien contrasté : l'une d'elle vit dans l’opulence et les bonnes manières et l'autre, attifée de façon beaucoup plus voyante est pauvre et vit donc dans un milieu plus défavorisé (mais non terriblement défavorisé). 
Le réalisateur pourtant ne fait pas de Molly une mauvaise femme, au contraire, il s'attache à la dépeindre comme une femme de coeur pleine d'attentions pour celui qu'elle aime. Les deux jeunes femmes aiment le même jeune homme d'un amour qui semble équivalent. Derrière ce trio il y a Chunky qui se montre d'une maladresse touchante et d'une gentillesse à toute épreuve. Son personnage ne peut que toucher, moins gâté par la nature, il attend. Le final ne lui rend pas justice en ce sens que Molly le rejoindra en disant qu'au moins ce sera amusant, ce que je trouve particulièrement triste puisque dans le fond cet amour immense que porte Chuncky à Molly est loin d'être partagé.
Norma Schaerer est une bien belle femme, les deux rôles en font deux personnes totalement différentes. Florence est gracieuse, évaporée, délicate et fine alors que Molly est un peu plus rude et assez vulgaire, ses toilettes sont voyantes mais originales. Du beau travail d'actrice et de maquilleur !

J'ai beaucoup aimé le début qui commence très fort, après le film devient beaucoup plus conventionnel et c'est un peu dommage. L'acteur qui joue le père, Lew Harvey, campe un homme brisé et cassé de manière convaincante. La tante interprétée par Dale Fuller ressemble à la caricature de la vieille fille un peu frustrée que l'on voit habituellement dans ce genre de rôle.

A noter que c'est Joan Crawford qui double Norma Schaerer dans ce film. 
TCM : Les images sont joliment teintées et la musique d'accompagnement de Jon Mirsalis soutient les images avec sensibilité.




mercredi 14 septembre 2011

Untameable (The) - Herbert Blaché - 1923




Gladys Walton ...
Edna Fielding / Joy Fielding
Malcolm McGregor ...
Chester Arnold
John St. Polis ...
Dr. Copin (as John Sainpolis)
Etta Lee ...
Ah Moy

65 minutes
Autres titres :
The Two Souled Woman USA (alternative title)
The White Cat USA (alternative title)


Chester, un jeune reporter (McGregor) part au volant de sa belle voiture. Grisé par la vitesse, il en oublie les règles de conduite les plus élémentaires et termine dans le fossé. A son réveil, il découvre une belle jeune fille à son chevet qui se présente : Joy Fielding (Walton). Accompagnée de sa vieille amie d'enfance Ah Moy (Lee) qui lui sert de gouvernante, Joy habite seule dans une grande et luxueuse maison. Son médecin personnel, le Dr Copin (Sainpolis) s'occupe du blessé assez brutalement et se réjouit de son départ prochain. Mais très vite, les deux jeunes gens tombent amoureux. Peu de temps après, alors qu'enfin Chester se sent beaucoup mieux, il surprend une jeune femme brutale qui fouette Ah Moy, lance des plateaux au sol alors que les chiens de la maison hurlent à la mort. La jeune femme qui n'est autre que Joy, prétend s’appeler Edna ...
Chester de retour au travail découvre que le Dr Copin n'est qu'un escroc qui a été radié de l'ordre des médecin : aidé par la fidèle Ah Moy qui l'appelle à l'aide lorsqu'elle voit le docteur à l’œuvre, Chester va tenter d'annuler les effets hypnotiques du méchant docteur mais la tâche ne va pas être aisée ..



Un film qui tourne autour du dédoublement de la personnalité de Joy et l'exploitation de cet état par le Dr Copin qui utilise des méthodes peu orthodoxes pour maintenir Joy dans la peau d'Edna afin de l'épouser pour mieux pouvoir la détrousser ...Les contrastes entre la gentille Joy et la terrible Edna sont bien exploités, en particulier la métamorphose visuelle qui permet de voir un dédoublement d'images en surimpression qui est très explicite. 
Gladys Walton est une fort belle femme pulpeuse qui devait avoir un grand succès à l'époque. Malcolm McGregor incarne le gentil journaliste qui n'hésite pas à échanger quelques coups avec le vilain, John St Paulis est inquiétant à souhait, et Etta Lee est particulièrement charmante dans le rôle d'Ah Moy, la douce et fidèle servante et amie (quoi qu'on se demande comment elle peut concilier si bien ces deux états - à mettre sur le compte du caractère asiatique d'Ah Moy, je suppose ...).

Extrait :


Un site



lundi 7 mars 2011

Circle (The) - Frank Borzage - 1925

The Circle


Eleanor Boardman ...
Elizabeth Cheney
Malcolm McGregor ...
Edward "Teddy" Lutton
Alec B. Francis ...
Lord Clive Cheney
Eugenie Besserer ...
Lady Catherine "Kitty" Cheney
George Fawcett ...
Lord Hugh "Hughie" Porteous
Creighton Hale ...
Arnold Cheney
Otto Hoffman ...
Dorker
Eulalie Jensen ...
Mrs. Alice Shenstone
Buddy Smith ...
Young Arnold
Joan Crawford ...
Young Lady Catherine
Frank Braidwood ...
Young Porteous
Derek Glynne ...
Young Cheney

Selon une pièce de Somerset Maugham
60 minutes

En 1890, Lady Catherine est sur le point de quitter son mari et son fils pour s'enfuir avec Hughes Porteous, un "ami" de son mari. Son mari Clive Cheney n'en croit pas ses yeux quand il lit le message qu'elle lui adresse épinglé sur la chemise de nuit de son fils Arnold. 30 ans plus tard, Elisabeth (Boardman) la femme d'Arnold (Creighton Hale) elle-même sur le point de quitter son mari en prévoyant de s'enfuir avec Teddy Lutton (McGregor) son amant, invite Lady Catherine et Lord Porteous au château afin de se rendre compte si l'amour que se portaient les deux amants a tenu dans le temps. En l'absence de son père Clive Cheney (Francis), Arnold, un vieux garçon du genre maniaque et pincé portant le monocle, stresse et angoisse de revoir sa mère après de si nombreuses années. De manière inattendue, Clive revient portant un fusil. Tous les protagonistes sont mal à l'aise et Elisabeth,  sur les genoux de Clive, finit par lui confesser l'arrivée de son ex-femme. Curieusement, Clive se demande comme cette belle femme a pu vieillir. C'est bien sûr la même question que se posent Lady Catherine et Lord Porteous. Tout se passe au mieux à leur arrivée, Lady Catherine est devenue un femme replète et exubérante, Lord Porteous un vieux grognon rhumatismal qui porte un dentier, ce qui ravit Lord Cheney...
Les deux amants se chamaillent passablement ce qui semble décourager Elisabeth, jusqu'au moment où elle les surprend échangeant des souvenirs avec tendresse : elle décide alors de quitter Arnold, mais le père Cheney veille ....



Tout repose sur la question : vaut-il la peine ou non de quitter son mari ?? Ha, ha, vu le ton plutôt sarcastique de ce film et la fin, ce n'est pas sûr. Un film qui dépeint très bien l'univers de cette époque, et les personnages interprétés vous rappellent forcément des personnes que vous connaissez ...
Les mimiques de Creighton Hale sont à voir : lorsqu'il essaie de dérober le fusil de son vieux père, lorsqu'il se demande si sa mère va vouloir l'embrasser après toutes ces années, l'embarras devant sa mère très exubérante qui l'embrasse et lui rappelle sa petite enfance ... et le revirement final, lorsque conseillé par son père, il prend la place du chauffeur de la voiture des deux amants en fuite pour récupérer sa femme ...
Lady Catherine déclare à Lord Porteous qu'"au moins son ex-mari est resté aimable," Lord Porteous répond que "c'est bien normal, car il n'a pas eu de raison de s'aigrir" ! 
Lady Catherine ne peut s'empêcher de pleurer et de s'apitoyer en regardant une ancienne photo d'elle jeune et belle.
Le final est assez surprenant : les deux vieux amis, Porteous et Cheney terminent dans un éclat de rire qui n'en finit pas qui porte à croire que dans le fond une femme en vaut une autre ? Un peu mysogine ce film, dans ce cas, non ?

A relever : 
le 2e rôle de Joan Crawford âgée de 20 ans qui ne sera pas crédité à l'origine par erreur semble-t-il. Eleonor Boardman épousera peu de temps après King Vidor.





mardi 20 juillet 2010

Vanishing American (The) - George B. Seitz - 1925

Richard Dix... Nophaie
Lois Wilson... Marion Warner
Noah Beery... Booker
Malcolm McGregor... Earl Ramsdale
Nocki... Indian Boy
Shannon Day... Gekin Yashi
Charles Crockett... Amos Halliday
Bert Woodruff... Bart Wilson
Bernard Siegel... Do Etin
Guy Oliver... Kit Carson
Joe Ryan... Jay Lord
Charles Stevens... Shoie
Bruce Gordon... Rhur
Richard Howard... Glendon
John Webb Dillon... Naylor


110 minutes

C'est l'histoire à travers les siècles des indiens d'Amérique, des "forts" prenant la place des "faibles",  filmée depuis la nuit des temps à partir d'un endroit symboliquement immuable, quelque soit l'histoire : Monument Valley. Après avoir vu défiler les tout premiers hommes, différentes tribus, les conquistadors, Kit Carson, le temps des colons et des premières réserves d'indiens arrive.
Nophaie (R. Dix) est un homme respecté par les siens. Le bureau des affaires indiennes est tenu par Amos Halliday, un homme plus concerné par ses fiches de classement que par les affaires indiennes. Il est assisté par Booker (Noah Beery), un sinistre individu qui organise le pillage et le vol des chevaux de la réserve. Lorsque Nophaie tente de s'expliquer avec Booker, celui-ci courtise la jolie et sympathique institutrice, Marion Warner (Lois Wilson), une femme que Nophaie estime pour son dévouement au sein de la communauté et qu'il surnomme Benow di cleash (the white girl with blue eyes) White Desert Rose. De son côté l'institutrice n'est pas indifférente aux charmes de Nophaie. Malgré tout Booker tente de forcer la main de Marion, Nophaie la défend puis, accusé d'avoir agressé Booker, prend la fuite. Lorsque les Etats Unis entrent dans le conflit de la première guerre mondiale, Earl Ramsdale se rend à la réserve dans le but de collecter des chevaux pour l'armée, et Marion convainc Nophaie de lui fournir les animaux. Nophaie décide de s'enrôler dans l'armée et devient, ainsi que bon nombre d'autres indiens, un vaillant combattant plein de bravoure ....






Dubitative au départ, j'ai beaucoup apprécié ce film. La séquence un peu longue du départ sert à mettre en évidence le côté immuable de l'histoire. En 1925 et en noir et blanc, Monument Valley nous ramène au début de la Création sans problème, on s'y croirait vraiment.
J'ai toujours aimé les films d'indiens mais je l'ai déjà dit, je me méfie des blancs déguisés. Richard Dix est excellent : pas parce qu'il joue un indien (ce qu'il fait au mieux compte tenu des circonstances mais évidemment il est, et reste un blanc !), mais par sa présence intense et attachante étonnante.

C'est une histoire indémodable certainement. Lois Wilson joue le rôle de l'institutrice qui comprend qu'elle aime Nophaie le jour de son départ pour le front. Elle est craquante à souhait. Noah Beery est parfait dans le rôle de Booker, un homme arriviste sans foi ni loi et capable de faire les coups les plus tordus tout en souriant hypocritement ....

La fin est sensée, d'une part pour l'époque bien sûr qui ne tolérait pas les mariages interraciaux, mais aussi parce que l'histoire est ainsi faite et se reproduit de même façon régulièrement : dans ce cas, le héros nous est montré comme un élément déclencheur permettant aux gens, aux choses d'évoluer. C'est un film pro indiens et ça fait toujours plaisir.

Un moment étonnant dans la bande son : lorsque Halliday se rend compte de la malhonnêteté de Booker, le public applaudit ! ... et bien sûr, je me suis jointe à lui ! ;)

Ce film est tiré d'une livre du même titre de Zane Grey ...











Titres français (incomplet)

Admirable Crichton (L') Aigle des Mers (L') Ailes Brisées (Les) amant éternel (L') Amour de Jeanne Ney (L') Après la pluie le beau temps Arche de Noé (L') Asphalte Au bout du monde Au Service de la loi Aurore (L') Avalanche (L') Baiser (Le) Barbara fille du désert Bardelys le magnifique Bateau ivre (Le) Belle ténébreuse (La) Bessie à Broadway Bête enchaînée (La) Bon petit diable (Le) Bru (La) C'est la Vie Caravane vers l'ouest Casaque verte (La) Ce n'est qu'un au revoir Cendres de vengeance Chanson païenne Chapeau de New York (Le) Charrette fantôme (La) Chasseurs de baleines (Les) Chasseurs de salut (Les) Club des trois (Le) Coeur de l'humanité (Le) Coeur Fidèle Coeur nous trompe (Le) Coeurs du monde Comte de Monte Cristo (Le) Cottage enchanté (Le) Crainquebille Crépuscule de Gloire Cuirassé Potemkine (Le) Dame de pique (La) Damnés de l'océan (Les) Dans la tourmente Dans la ville endormie Danse Rouge Dernier avertissement (Le) Dernier des Don Farrel (Le) Dernier des Mohicans (Le) Déshérités de la vie (Les) Désordre et Génie Deux orphelines (Les) Diable au Corps (Le) Divine (La) Dix Commandements (Les) Droit au bonheur (Le) Droit d'aimer (Le) Droit d'asile (Le) Empreinte du passé (L') Enchantement Enigme (L') Ensorceleuse (L') Escaliers de service Et puis ça va Eternel problème (L') Etoiles de la gloire (Les) Etudiant de Prague (Le) Eventail de Lady Windermere (L') Expiation Femme au corbeau (La) Fiancées en folie (Les) Figurant (Le) Fils d'Amiral Fils du Sheik (Le) Fleur d'amour (La) Forfaiture Foule (La) Frères Brigands (Les) Grande Parade (La) Heure suprême (L') Homme aux yeux clairs (L') Homme du large (L') Homme que j'ai tué (L') Homme qui rit (L') Huit jours de bonheur Idylle dans la tourmente (UNe) Île du Salut (l') Illusion perdue (L') Indésirable (L') Infidèle (L') Insoumise (L') Instinct qui veille (L') Interférences Intrépide amoureux (L') Jaguar de la Sierra (Le) Jardin du plaisir (Le) Jardinier (Le) Jeune Rajah (Le) Jim le Harponneur Journal d'une fille perdue (Le) Justicier (Le) Lâche (Un) Larmes de clown Lettre écarlate (La) Lien brisé (Le) Loi des montagnes (La) Loulou Lys brisé (Le) Maître à bord (Le) Mariage mouvementé (Un) Mauvaise brebis (La) Mécano de la Général (Le) Monte là-d'ssus Moran du Lady Letty Mystérieux X (Le) Nuits de Chicago (Les) Oiseau noir (L') Opérateur (L') Page folle (Une) Palais de la chaussure Pinkus (Le) Parias de la vie Patrie (Sa) Père Serge (Le) Phalène Blanche (La) Piste de 98 (La) Portes de l'enfer (Les) Quatre Fils (Les) Rail (Le) Rançon d'un trône (La) Rapaces (Les) Rédemption de Rio Jim (La) Repentir (Le) Réprouvé (Le) Réquisitoire Révélation Révoltés (Les) Riche famille (Une) Rictus de Satan (Le) Ris donc paillasse Rose blanche (La) Roue de la Fortune (La) Routes en croix Rue des rêves (La) Rue sans joie (La) Sa majesté la femme Satan Secrétaire particulière (La) Secrets Serment de Rio Jim (Le) Sexes enchaînés Signal de feu (Le) Sirène du Pacifique (La) Soif de vivre (La) Solitude Sorcellerie à travers les âges (La) Sportif par Amour Tais-toi mon coeur Talisman de Grand-mère (le) Tempête Tentatrice (La) Tigresse royale (la) Tombeau des amants (Le) Tricheuse Trois âges (Les) Trois lumières (Les) Veilleur de rail (Le) Vengeance de Jim (La) Vierge mariée (La) Vikings (Les) Visages d'enfants Vive la France! Vive le sport! Voleuse (La) Volonté du mort (La)

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